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Premisses du mariage russe : tout le charme de la culture slave

Publié le 02-02-05 / Les mariages du monde

Premisses du mariage russe : tout le charme de la culture slave

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Notre tour du monde des mariages vous emmène aujourd'hui à la découverte de certaines coutumes liées au mariage russe. Pays de traditions par excellence, la Russie est une terre où les rites conservent une valeur symbolique forte. Nous vous proposons de lever le voile sur quelques-uns de ces aspects, plus particulièrement sur le plan philosophique.

           

Une symbolique très présente
Le mariage est un des principaux rites de passage. Il préfigure une vie nouvelle, emplie de nouveaux repères. Sur le plan symbolique, le mariage russe est très imprégné de l'idée de protection. Les présages et leur interprétation y occupent une place prépondérante. Certaines pratiques découlent de ces présages et visent, tantôt, à éviter, tantôt, à favoriser, tel événement.

Quelques-unes de ces croyances…
Les jeunes filles, notamment, pratiquent de nombreux rites de divination.
Souvent en groupe, à la campagne, et plutôt individuellement en ville. Le but de ces divinations est de permettre aux jeunes filles de savoir qui sera leur futur époux et quel sera son caractère. Les périodes de prédilection de ces pratiques sont les jours de veille et de passage (veille de Noël, de l'An, le la St-Jean, de la Trinité,…) ; mais aussi les périodes de changement (heure d'été-heure d'hiver, solstice). Les endroits choisis sont, eux aussi, de près ou de loin, liés à l'idée de changement, de transmission (à proximité des points d'eau, aux carrefours, près de dépôts d'immondices (ils sont en relation avec le culte des ancêtres)…

Quant aux pratiques en elles-mêmes, elles peuvent paraître parfois saugrenues à nos esprits, comme : attendre des jeunes filles qu'elles pratiquent leurs incantations sans être vues, sans prononcer de paroles, nues, en chemise, ou encore les cheveux dénoués,…

Parmi ces rites symboliques : 

Miroirs, anneaux, plumes d'oiseaux, achats de petits billets comportant des prédictions à des marchands ambulants, cartomanciennes,… les filles à marier ont recours à de nombreuses coutumes.

La bienveillance de saints protecteurs…
Les filles à marier invoquent également la protection de certains saints, spécifiquement en faveur de leur travail et de l'accouchement qu'elles espèrent de leur union.

Beaucoup de pratiques, liées à des rites de négociation, marquent aussi la période prénuptiale. En effet : la fille accordée en mariage symbolise le transfert d'une personne représentant une capacité de travail ou un patrimoine. On fait alors appel aux services de marieurs ou de marieuses. Ceux-ci, garants des coutumes, veillent à la perpétuation des traditions.

Ainsi, afin de favoriser le succès, on évite de faire une demande en mariage le mercredi et le vendredi, de même que le 13 du mois ; tandis que les jours impairs sont, en général, considérés comme favorables.

Le marieur en chemin vers sa mission évite les rencontres et s'efforce de n'adresser la parole à personne. Avant d'entrer dans la maison de la fille à marier, il pose la main sur le chambranle et tente, discrètement, de toucher le pied de la table et de s'asseoir sous la poutre maîtresse.
Ailleurs, selon la région, le marieur ou la marieuse ne peut en aucun cas s'asseoir ou doit se mettre à genoux.
Ou encore : la marieuse s'entoure la taille d'une corde pour "nouer" le marché ; tandis que, dans une autre région, elle utilise un filet de pêche ou une entrave pour chevaux.

Des coutumes séculaires
Dans la plupart des régions, deux emplacements sont essentiels lors des rituels dans l'isba (petite maison paysanne en pin) lors : la poutre maîtresse et le poêle en briques.

L'accord fixé, les deux pères prient autour d'un cierge et se frappent dans les mains, qu'ils couvrent d'un vêtement (de moufles ou de l'extrémité de leurs manches).
Parfois, il y a partage d'un gâteau en 2, dont les fiancés gardent les morceaux jusqu'au mariage et mangent chacun la part de l'autre juste après la cérémonie.

La toilette de la fiancée fait, elle aussi, l'objet de différentes pratiques. Ainsi, cette coutume, remontant au moyen-âge, suivant laquelle la fiancée est essuyée avec un morceau de pain d'épice, que l'on remet au fiancé pour symboliser 'idée de lui faire boire l'eau du bain. Ou encore cette autre coutume : les amies de la future fiancée se baignent dans l'eau de son bain et utilisent son savon, sa serviette, en guise de porte-bonheur.

Autrefois, dans la région de Vologda, la fiancée prenait son bain assistée par une guérisseuse, qui recueillait de sa sueur pour la faire boire, mélangée à de la bière, par le fiancé. Un type de pratique ayant pour objectif de consolider les liens entre les fiancés.

Des rites contre le mauvais œil
Différentes pratiques, variant selon les régions, visent également à éviter le "mauvais œil". Comme celle qui consiste à cacher le visage de la fiancée sous un grand foulard lors du rite des accords prénuptiaux, voire pendant la semaine précédant le mariage.

Encore beaucoup d'autres coutumes qui font la saveur du mariadge
Vous le constatez : le mariage "à la russe" est l'objet de nombreux rituels, dont l'énumération que nous avons faite n'est qu'exemplative.

A très bientôt, pou d'autres histoires de mariages…

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